Pourquoi écrire pour Le Droit au bout des doigts ?

Savez-vous pourquoi Harvard est la meilleure université au monde depuis quatorze années consécutives?  Sans rentrer dans les détails des systèmes de classement des universités, nous soulignerons deux éléments essentiels du succès de cette université : la recherche et les publications. En d’autres termes, les chercheurs (professeurs et étudiants) d’Harvard, publient le plus grand nombre d’articles dans les revues scientifiques.

La réputation d’Harvard est probablement liée au fait que les Etats-Unis soient la première puissance mondiale, tout comme il pourrait exister quelque lien entre la performance de nos universités et le statut de seul PMA de l’Amérique de notre pays. Même sans pousser plus loin la réflexion, nous ne pouvons que constater la pauvreté de la production intellectuelle dans  le milieu estudiantin haïtien. Et comme il est de bon ton de retirer la paille de son œil avant de prétendre enlever le bois de celui de son voisin, parlons de nous.

A l’Université Quisqueya, il n’existe pas à notre connaissance une revue écrite pour et par les étudiants, où les efforts de recherche et de réflexion des uns et des autres seraient portés à la connaissance de tous. Certes, nous avons une DAE qui se démène pour animer la vie universitaire –sous l’œil indifférent de la plupart des bénéficiaires, d’ailleurs-, et en tant que déléguée, nous avons eu l’honneur d’apprécier un projet de revue scientifique de quelques sommités de l’UNIQ. Toutefois, ceci ne saurait suffire à satisfaire notre curiosité intellectuelle, notre soif de savoir, ni notre désir de repousser continuellement les limites de notre esprit. Si nous y pensons sans nous voiler la face, nous comprendrons que nous autres, étudiants haïtiens en général, à Quisqueya en particulier, sommes enfermés dans un modèle : celui de la mémorisation et de la restitution d’informations. Réfléchir n’est pas une activité à laquelle nous nous adonnons suffisamment. Oui, nous réfléchissons, mais pas assez.

A défaut de laboratoires de recherche sophistiqués, de publications dans des revues scientifiques, nous pouvons exploiter les outils mis à notre disposition, et Le droit au bout des doigts en est un. Cet espace virtuel offre une opportunité unique à tout étudiant de la FSJP d’émerger de vieilles habitudes intellectuellement rétrogrades.  En écrivant pour Le droit au bout des doigts, vous avez l’occasion de cesser de reproduire ce que vous avez retenu à coups de nuits sans sommeil, mais plutôt de mieux cerner les notions de cours, de les questionner, de réfléchir sur des sujets d’actualité, d’affiner vos talents d’écriture…bref, d’aiguiser votre esprit. Entre deux devoirs, trois exposés et quatre examens, vous pouvez aménager un espace pour un article à publier dans Le droit au bout des doigts et ce, pour votre simple plaisir intellectuel.

L’aventure en vaut la peine !


Gerdy Ithamar Pierre-Louis

Commentaires

  1. Bonsoir Ithamar! Ces rappels sont nécessaires. N'hésite plus à nous secouer. Ton cri a été entendu par, au moins, un étudiant.

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  2. Bel article Gerdy !! J'espère voir notre génération pousser notre système d'Education à un autre niveau !!

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  3. Merci Rodolphe, Merci Inconnu. J'espère vous lire très bientôt sur Le droit au bout des doigts.

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